L’exposition ‘‘Défense de jouer’’ présente le travail des enfants, hier et aujourd’hui à travers l’histoire d’enfants travailleurs.
Richard (11 ans), Azizullah (12 ans) et Alberto (14 ans) vivent sur des continents différents la même vie au quotidien : un travail pénible, pendant de longues heures, chaque jour, pour un salaire de misère. Richard (11 ans) travaille sur un site minier en RépubliqueXrégime politique dans lequel le chef d'Etat est un Président Démocratique du Congo. Il trie la roche à la recherche de cobalt. Azizullah (12 ans) passe 13 heures par jour à tisser des tapis en Afghanistan. Alberto (14 ans) est orphelin. Il a quitté les bancs de l’école pour couper des cannes à sucre en Bolivie.
Témoignages et réalité virtuelle
Les visiteurs découvrent les témoignages de ces enfants et la réalité de leur travail de ces enfants. Ils sont invités à déplacer une brouette et un sac de 20 kg, à fabriquer des briques et des pétards, à tisser un tapis, à trier de cailloux,… Le public découvre la réalité virtuelle d’une mine d’or au Ghana. Enfin, un mannequin « adolescent» fait le lien entre les « habitudes » vestimentaires, alimentaires, technologiques des jeunes (GSM, barre de chocolat, jeans et bijoux) et le travail des enfants dans différentes parties du monde. Un des buts de l’expo est de sensibiliser les visiteurs à leur rôle en tant que consom’acteurs mais aussi de donner des pistes d’action.
Une visite-animation
Le Bois du Cazier propose une visite-animation de cette exposition durant les fêtes de fin d’année. C’est l’occasion de passer un bon moment en famille en apprenant et en conscientisant enfants et ados.)]
Une réponse
Défense de jouer, une expo au Bois du Cazier
J’ai assisté à un petit déjeuner Oxfam, ils étaient venus dans ma classe. C’est bien, il y a des produits qui sont bons, mais d’autres moins bons. J’ai compris que c’est des produits plus justes pour ceux qui les font et que c’est des produits meilleurs pour l’environnement. Mais je crois que c’est quand même plus cher, moi j’achète le café chez Aldi. Mais en général, c’est important de savoir qu’il y a des gens en Afrique et ailleurs qui produisent pour nous et qui ne sont pas bien payés qui sont exploités.Et dans ces gens qui sont exploités, il y a souvent beaucoup d’enfants.
Michèle