Depuis 1970, la CNAPD défend une politique de sécurité et de coopération pour garantir la paix et prévenir les conflits. La CNAPD ne croit pas au surarmement pour éviter les guerres. La CNAPD est la Coordination Nationale d’Action pour la Paix et la Démocratie. C’est une coordination belge qui regroupe diverses associations. Il y a des organisations de jeunesse e des mouvements d’éducation permanente progressistes. Il y a, entre autres, les jeunes du CDhCentre démocrate humaniste, anciennement Parti social chrétien (PSC), d’Ecoloen Belgique, le parti des écologistes francophones, le mouvement des jeunes socialistes, les Femmes prévoyantes socialistes, les jeunes de la CSCConfédération des Syndicats Chrétiens. Sa couleur: le vert., de la FGTBAbréviation de Fédération Générale des Travailleurs de Belgique. Sa couleur: le rouge., le Mouvement ouvrier chrétien.
Le 25 février, la CNAPD publie un communiqué de presse sur la guerre en Ukraine. Un communiqué qui condamne la Russie dans l’invasion de l’Ukraine et demande à la Russie de se retirer d’Ukraine dans le respect du droit international et du droit humanitaire. Un communique qui demande aussi à l’OTANOrganisation du traité de l'Atlantique Nord. Les Etats-Unis, plusieurs pays occidentaux ainsi que la Turquie sont membres de l'OTAN. C'est une organisation militaire qui intervient en cas d'agression d'un de ces membres . d’arrêter sa politique agressive contre la Russie. Pourquoi ces demandes? Pour pouvoir négocier la paix. Il faut reconnaitre que ce n’est pas facile de défendre comme position.
Contre les missiles
La CNAPD est active depuis les années 1970. À l’époque, on était en pleine guerre froide entre les États-Unis et l’URSSUnion des Républiques socialistes soviétiques souvent appelée Union soviétique. L'URSS a éclaté et disparu en 1991. C'est aujourd'hui la Russie et d'autres pays indépendants.. La CNAPD voulait promouvoir la paix malgré tout. La CNAPD a notamment organisé et participé à toute une série d’actions pour le désarmement nucléaire. On retient surtout les grandes manifestations des années 1980 contre l’installation des missiles nucléaires américains en Belgique.
Depuis sa création, la CNAPD défend aussi l’idée d’un vrai développement des pays du sud de la planète. Il est pour la coopération et pas la confrontation. Pour la CNAPD, ce n’est ni le surarmement ni les organisations militaires qui amènent la paix. Il n’est donc pas étonnant que la CNAPD prenne position contre la guerre en Ukraine. Reprenons quelques éléments importants du communiqué de presse de la CNAPD du 25 février.
D’abord, la Russie
La CNAPD dénonce la Russie qui ne respecte pas le droit international en utilisant la force contre l’Ukraine. La CNAPD précise que la politique expansionniste de l’OTAN ne peut jamais légitimer un recoursfaire un recours, c'est faire appel à une institution (justice, ministère,...) contre une décision officielle qu'on pense injuste. à la violence armée de la part de la Russie pour protéger ses intérêts.
Autrement dit, la CNAPD reconnait que l’OTAN s’étend dans les pays autour de la Russie, mais cela ne permet pas à la Russie d’y répondre par la guerre. Et la CNAPD va plus loin puisqu’elle dit que la Russie doit se retirer de Crimée (un territoire ukrainien que la Russie occupe depuis 2014) et de régions du Donbass (territoires d’Ukraine où l’armée russe aide des séparatistes russophonesPersonnes dont la langue maternelle, la langue source est le russe). Voilà donc une position très claire.
Ensuite, l’OTAN
La CNAPD ne s’arrête pas là, car elle a aussi une position très claire sur la politique de l’OTAN, des États-Unis et de l’Union européenne. Car la CNAPD est pacifiste et pacifiste jusqu’au bout. La CNAPD a toujours dit que l’OTAN déstabilisait la paix et la sécurité internationales. Elle souligne que les États-Unis et l’OTAN ignorent depuis des années les préoccupations des Russes en matière de sécurité.
Et l’Union européenne ? Et la Belgique ?
Pour la CNAPD, l’OTAN doit reconnaitre sa responsabilité dans la crise actuelle. La Belgique et l’Union européenne doivent prendre leurs distances avec la ligne agressive de l’OTAN. La CNAPD critique aussi fortement la Belgique et l’Union européenne. On ne doit pas s’aligner sur l’OTAN et aider l’OTAN. L’Union européenne et la Belgique doivent jouer un rôle de négociateur, d’interlocuteur pour avoir une désescalade de la violence.
Négocier !
Pour la CNAPD, les parties du conflit doivent négocier, mais il faut d’abord que les autorités russes respectent le droit international, le droit humanitaire et la protection des civils. Il faut aussi que l’OTAN arrête d’envoyer des armes à l’Ukraine et aux pays voisins de la Russie. Pour la CNAPD, il faut d’abord penser aux populations civiles victimes de la guerre. C’est en leur nom qu’il faut aller vers la paix.