C’est donc, comme prévu, le grand retour de la droite et de Silvio Berlusconi en Italie. Le milliardaire de 71 ans partait favori dans les sondages. Il remporte donc les élections et un troisième mandat. Berlusconi, il Cavaliere, deviendra président du Conseil pour la troisième fois en 14 ans...
Les Italiens votaient ces 13 et 14 avril pour les législatives. C’est la deuxième fois en deux ans que les Italiens votent pour des législatives. Théoriquement, les législatives n’étaient prévues qu’en avril 2006. Car les Italiens avaient élu pour cinq ans une coalition coalition alliance temporaire entre plusieurs personnes, groupes ou partis pour faire quelque chose ensemble de centre-gauche présidée par Romano Prodi. Seulement, voilà, Prodi n’était pas très populaire et il n’avait pas une majorité solide au Sénat. Et fin janvier, le gouvernement de Romano Prodi était tombé… Trois ans avant la fin prévue de son mandat et seulement 20 mois après son arrivée au pouvoir. L’Italie, comme beaucoup de pays, n’est pas en bonne santé économique. Sa croissance a brusquement ralenti (+0,6% du PIB prévu pour 2008, après +1,5% en 2007). De plus en Italie, les citoyens se méfient de la classe politique. La preuve : le succès du comique Beppe Grillo qui s’en prend aux partis. Le succès aussi du livre "La caste" qui dénonce les privilèges des élus.
Une autre preuve ? Ces élections ! On ne peut pas dire qu’elles ont beaucoup passionné les Italiens. Beaucoup ne se sont pas déplacés pour aller voter. Le taux taux pourcentage, partie d’un ensemble de participation à ces élections a été beaucoup plus faible qu’aux législatives de 2006.
Deux candidats s’opposaient : Silvio Berlusconi et Walter Veltroni. A droite, il y avait Silvio Berlusconi, milliardaire populiste et magnat magnat homme d’affaires très important de la presse. Berlusconi a déjà été élu deux fois. Il se présentait cette fois à la tête d’un nouveau parti : le PDL, parti du peuple et de la liberté. Ce parti est l’ancien parti Forza Italia. Mais il regroupe en plus l’Alliance nationale, parti conservateur et la Ligue du nord, parti régionaliste et populiste qui joue sur des thèmes de l’extrême-droite.
Au centre-gauche, le candidat malheureux : Walter Veltroni, l’ex-maire de Rome. Veltroni a 52 ans. Il se présentait pour la première fois à un mandat national à la tête du PD, le nouveau Parti démocrate. Il avait réussi à rattraper une partie de son retard mais l’écart entre les deux hommes était trop grand pour qu’il réussisse à battre le candidat de droite.
Vos commentaires
Pietro
Le 17 avril 2008 à 12:42
Aiuto...
Ils vont bien s’entendre Sarko et Berlusconi... En route pour l’Europe du "bling bling".
Répondre à ce message
Marco
Le 16 avril 2008 à 15:14
Et c’est reparti pour quelques années de berlusconneries
Purée, ça va être coton. Pour les vacances, il faudra choisir entre la peste en France et le choléra en Italie
Bonne chance les Ritals...
Répondre à ce message
jacobs @Nadine
Le 16 avril 2008 à 14:28
"On" est un pronom indéfini , tu me zapes .Merci !
Répondre à ce message
Nico
Le 16 avril 2008 à 07:36
Avec le retour de Berlusconi, cela va faire mal au niveau européen.
Répondre à ce message
Nadine
Le 15 avril 2008 à 21:48
jacobs micheline on a vraiment marre que tu nous raconte ta vie !
Répondre à ce message
jacobs micheline
Le 15 avril 2008 à 15:08
Qu avons nous en magasin ??
Un Napoléone pour la France qui se prend pour zorro ,Un néron pour L Italie qui se prend pour Al Caponne et pour la Belgique on a Leterme qui se prend pour le penseur de Rodingue ,il se demande encore toudi combien il y a de régions dans notre pays !
Répondre à ce message