En 1998, des centaines d’enfants partis d’Asie,
d’Afrique et d’Amérique Latine participaient à la
“Globalmarch”. L’objectif de cette marche mondiale était
de sensibiliser les populations aux problèmes vécus par 250 millions
d’enfants travailleurs dans le monde.
Photo: Jean-Luc Flémal |
Après avoir traversé plusieurs pays d’Europe
(dont la Belgique) les enfants sont arrivés à Genève. Ils
ont interpellé la Conférence Internationale du Travail à
propos du travail des enfants. Un an plus tard, l’OIT
adoptait à l’unanimité la Convention 182 qui a pour but
d’éliminer les pires formes du travail des enfants.
Cette “Globalmarch” est une initiative d’une
ONG
indienne qui tente de libérer et de réhabiliter des enfants qui
sont dans des situations de “servitude
pour dettes”. En traversant 56 pays, voici 6 ans, les enfants de la “Globalmarch”
ont laissé leurs empreintes, fortes de leurs expériences. En effet,
ces jeunes ont eu une enfance marquée par l’esclavage, la prostitution
et la pornographie, les trafics illégaux, l’enrôlement
dans les conflits armés… Partout, des femmes et des hommes les ont
rejoints au travers des Comités nationaux. Aujourd’hui, le “Réseau
de la Marche Mondiale contre le travail des enfants” réunit un
millier d’associations réparties dans une centaine de pays.
En Belgique, puis au Congrès Mondial à Florence
Au niveau international, la “Global March” est un réseau
de coordinations. Son siège est situé à New Dehli, en Inde.
En Belgique, une coordination nationale regroupe une quarantaine d’associations
du nord et du sud du pays. Ses objectifs sont les suivants. D’une part,
sensibiliser l’opinion publique, les écoles, les syndicats, les
consommateurs… D’autre part, mener les actions nécessaires, politiques
et autres, qui permettront de faire progresser la situation des enfants partout
dans le monde.
Voici peu, plusieurs adolescents concernés par le travail des enfants
sont arrivés en Belgique pour participer à diverses manifestations.
Au début du moi de mai, ils ont rencontré des parlementaires européens
et belges. Ils demandent qu’on soutienne leur volonté de passer
de l’exploitation à l’éducation. Ainsi, Goundo a 15
ans. Elle vient du Togo où elle est domestique. Elle travaille depuis
5 ans, dans une famille où elle est très mal payée. Dernièrement,
elle n’était même plus payée. Elle s’est donc
révoltée et enfuie. Elle retournera à la campagne auprès
de sa mère après son séjour en Belgique. Pareetham, lui,
a 16 ans et vient du Sri lanka. Comme de nombreux enfants, il vend des billets
de loterie dans les rues de Kandy, au centre du pays. Depuis quelque temps,
il va à l’école à temps partiel, quand il a assez
d’argent pour payer ses études. Enfin, Laura a 13 ans et vient
de Bogota en Colombie. Elle exerce divers petits boulots: vente de tickets dans
les bus, petit commerce avec sa mère…
Après leur passage à Bruxelles, ces jeunes se rendront à
Florence, du 9 au 13 mai. Ils rejoindront la “Global March International”
pour le premier Congrès Mondial des enfants travailleurs. A cette occasion,
200 enfants venus du monde entier exprimeront leurs revendications.
Ils veulent un monde plus juste dans lequel leurs droits devraient être
respectés. Quatre jeunes belges seront délégués
à ce Congrès. Ils seront accompagnés par des élèves
de leur école (Athénée Royal de Dour et Institut Sint Vincintius
de Dendermonde), soit une délégation de 25 personnes…
Catherine Tellier
Info
Coordination Belge de la Marche Mondiale contre le Travail des Enfants
Solidarité Mondiale, Yvan Nicolas, Chaussée de Haecht, 579, 1031
Bruxelles – Tél: 02/246 38 83
Courriel : yvan.nicolas@solmond.be
Site Web : www.solmond.be
5 réponses
Merci beaucoup,
mais vous savez, il ne s’agit pas d’un travail personnel… Cette campagne est le fruit de l’action et de la mobilisation de centaines, voire de milliers de bénévoles.
Nous comptons également sur vous : chacun a un rôle a jouer pour rendre le monde de demain bien meilleur que celui d’aujourd’hui.
Ce sera un plaisir de travailer avec des persnnes motivées comme vous. Yvan
on parle des autres pays pour lesquels les enfants travaillent mais il y a aussi la France à partir de 1830 mais on n’en parle pas et j’aimerai trouver des photos des différents travaux:mines,tapis,chaussures………………..merci d’avance et à bientot pour voir les changements apportés!
merci a yvan nicolas pour son travail . heureusement qu il y a des gens comme vous qui ne deconecte jamais (lol) a bientot bonne continuation . M……
yvan nicolas
moi les autres personnes je les connais pas , meme si j admire aussi leur travail. Nul doute que si en mon temps j avais connu ce genre de boulot , je m y aurai investi mais la vie est ce qu elle est , et le retour en arriere impossible bien vous anonimous
cet article est certes efficace neanmoins il manque un tout petit peu de profondeur