Vendredi 23 février, à Charleroi, 2.500 travailleurs du secteur non marchand wallon ont manifesté. En effet, des patrons de ce secteur n’ont pas encore signé l’accord négocié entre la Région wallonne et les syndicats. En cause, surtout, les jours de congé supplémentaires pour les travailleurs avec embauche compensatoire. Les organisations patronales disent que la Région wallonne ne prévoit pas assez d’argent pour payer le salaire de ceux qui remplaceront les travailleurs en congé. Les organisations syndicales disent que les patrons veulent, en fait, que les emplois nouveaux servent à l’encadrement des travailleurs. Et qu’ils veulent augmenter le salaire des chefs: « Faut-il davantage de travailleurs sur le terrain ou des chefs mieux payés ? », dit le tract syndical.
La manifestation était prévue au Village n°1 à Braine-l’Alleud, une entreprise pour personnes handicapées.
Mais le bourgmestre de cette ville du Brabant Wallon avait interdit la manifestation. Selon lui, il ne pouvait pas assurer la sécurité des personnes handicapées du Village n°1 pendant la manifestation. Les syndicats avaient décidé de manifester quand même à Braine. Mais, finalement, le mercredi 21 février, après une longue négociation, syndicats et organisations patronales ont trouvé un accord. Seuls, les patrons de la CESSOC refusaient de signer. La CESSOC, c’est la Confédération des entreprises du secteur sportif et socioculturel. Elle regroupe environ 200 entreprises non marchandes privées. Pour faire pression sur la CESSOC, les travailleurs se sont donc retrouvés, vendredi 23, devant une des grosses institutions de ce secteur: la FUNOCFormation pour l'université ouverte de Charleroi, Formation pour l’Université Ouverte de Charleroi. Et c’est à la FUNOC que les représentants des syndicats et du patronat se sont rencontrés pour discuter à nouveau de l’accord. Une nouvelle rencontre est prévue ce mardi 27 février.