![]() Photo: Pass |
Depuis son inauguration, il y a quatre ans, le Parc d’Aventures
Scientifiques (Pass) a déjà accueilli plus de 500 000 visiteurs.
Situé à Frameries, ce lieu aide à comprendre les transformations
sociales, techniques, économiques, qui changent notre quotidien. Voici
peu, le Pass a ouvert la dernière pièce de son formidable puzzle:
le Palais des images.
Dans le Palais des images, le visiteur trouve l’exposition
«Scénarios des possibles», un film spectacle «le Futur
a-t-il un avenir? » et le Café
21. Le «Palais des images» utilise l’image de manière
surprenante et inhabituelle. En effet, elle enveloppe le public et lui montre
les grands défis de notre siècle. Le premier thème abordé
est celui du développement durable.
Développement durable
Avec ce vaste thème, le Pass n’a pas choisi la facilité!
Et pourtant, ce thème n’est pas neuf… Déjà dans
les années 1960, on a commencé à réfléchir
à l’avenir de la planète et à parler de respect des
«générations futures» ou encore d’éco-développement.
Il faudra attendre 1987 pour que la notion de développement durable soit
reconnue officiellement. Mais que signifie cette idée? Sa définition
est la suivante: il s’agit de «répondre aux besoins présents,
sans compromettre la capacité des générations futures à
satisfaire les leurs».
En 1992 à Rio, plus de 150 chefs d’Etat réunis à
l’occasion du Sommet de la Terre fixent un programme d’action pour
le 21ème siècle. Ce programme comprend vingt principes, réunis
en quatre conventions
internationales. Le premier principe est la convention cadre des Nations Unies
sur le changement climatique. Il prévoit des engagements chiffrés
à prendre pour réduire les gaz
à effet de serre. C’est ce qui sera fait, en 1997, à
Kyoto. Mais ce n’est là qu’une des facettes du développement
durable… Celui-ci passe par une transformation radicale de notre manière
de penser et de vivre au quotidien.
Le futur a-t-il un avenir?
Revenons donc au Palais des images… Imaginez une salle de spectacle et des
gradins. L’image défile sur l’écran géant,
le sol, les murs, le plafond. Le spectateur est assailli par ce défilé
d’images. L’émotion est grande. On y voit la seule planète
habitable connue à ce jour: la Terre, qui est bien mal en point. Des
exemples. Les forêts reculent et les déserts avancent. Les Américains
consomment 600 litres d’eau par jour, un Français 240 litres …
et un Africain, de 10 à 20 litres. Sur notre belle planète bleue,
l’industrialisation
crée des emplois. Elle produit aussi des montagnes de déchets,
sur lesquels certains cherchent de maigres revenus. Sur cette belle planète,
les hommes ont inventé les ONG
et les enfants des rues. Les images défilent sans commentaires, sur un
fond musical. Elles parlent d’elles-mêmes. De temps en temps, des
silhouettes humaines de taille réelle apparaissent sur l’écran
et viennent bousculer les images. Elles dansent, miment et placent leur point
d’interrogation ou d’exclamation. Voilà le sort de l’humanité,
résumé en 24 minutes, sur des écrans géants…
Scénarios des possibles
Ensuite, trois personnages très différents présentent
leur propre scénario pour améliorer la situation. Yan-Dee est
étudiante et a peu de revenus. Sam est un homme d’affaires très
occupé. Et Viviane est une jeune retraitée qui a beaucoup de temps
libre. Enfin, l’exposition présente aussi des témoignages
de chercheurs belges. Et ce, à l’aide de matériel didactique
et de modèles réduits. Une approche différente pour comprendre
pourquoi et surtout comment les chercheurs… cherchent. Une goutte d’eau
dans l’océan? Théodore Monod disait: «Le peu, le très
peu qu’on peut faire, on va le faire quand même…»
Catherine Tellier
Le Pass
Situé sur le site de l’ancien charbonnage du Crachet, le Pass présente
12 000 m2 d’expositions sur divers sujets (génétique,
alimentation, sport, argent, robots, météo, télévision…)
Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 9 à 17h00 et de 10 à 18h00
durant les week-ends, jours fériés et vacances scolaires.
3, rue de Mons, 7080 Frameries (autoroute E19, Bruxelles-Paris, sortie R5 Frameries)
– Tél: 070/22 22 52 – www.pass.be
Une réponse
salut Catherine,
sur le thème des futurs possibles, cela vaut la peine d’aller voir sur le site de Bernard Werber, auteur entre autre de la trilogie sur les fourmis.
bise
Geert