Combattre le sexisme et éduquer au genre


 Cahiers >  Femmes, femmes, femmes Le 8 mars 2014 | Mise en ligne : Lydia Magnoni

L’égalité homme-femme? Elle est dans la loi. Dans la vie de tous les jours, c’est autre chose. Nous avons, malgré nos efforts, de vieilles idées sur le rôle de la femme, sur les rapports entre homme et femme. Pour changer les mentalités, il y a l’école…


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Les femmes et les hommes sont trop souvent enfermés dans des rôles traditionnels. Des exemples ? La femme est une ravissante idiote devant un ordinateur. L’homme est toujours occupé à l’extérieur. La femme est une mère parfaite et a une patience d’ange, … L’homme ne pleure jamais…
Ces images toutes faites, ces stéréotypes empêchent d’avancer vers l’égalité. Il y a un combat à mener pour changer cette façon de penser encore trop répandue, le sexisme… Un combat qui commence à l’école.

Femmes invisibles

Dans les manuels scolaires où les femmes sont le plus souvent des reines, des martyres ou des favorites. Même quand on le veut, il n’est pas facile de faire l’histoire des femmes. Les femmes sont présentées le plus souvent comme femmes de…Veuves de…Fille s de… Elles sont cachées derrière le nom et parfois même le prénom de leur mari. Dans les anciennes enquêtes sur la condition des travailleurs, on parle des ouvriers dans des usines où il y avait une grande majorité d’ouvrières.

Ouvrir les yeux

En économie aussi, les femmes sont presque invisibles. Et pourtant, il y a eu et il y a des femmes économistes. Elles ont mis en évidence des problèmes originaux et différents de ce qu’en disaient les économistes masculins. Par exemple, les femmes économistes ont souvent été les premières à s’intéresser à des questions telles que : « pourquoi tant de chômeuses ? » ; « pourquoi tant de femmes qui travaillent à temps partiel ? » Et les idées toutes faites homme-femme se retrouvent dans le monde du travail. Les femmes sont plus habiles, plus rapides pour certains travaux à la chaîne ? Pour certains patrons, ces qualités viennent de leur travail de ménagère. Pas de raison de reconnaître ce travail professionnellement disaient donc les employeurs. Et puis, les femmes ne peuvent qu’imiter. Et les patrons ont justifié ainsi des chefs avant tout masculins. Evidemment les choses ont changé. Mais pas encore assez. Pour changer les mentalités, mieux vaut commencer tôt et donc à l’école. Et pour cela, il faut des enseignantes et des enseignants qui ont réfléchi à cette dimension du genre.

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