8 septembre 1990
La FUNOC publie le premier numéro de L’Essentiel. A la Une, la guerre en Irak et
l’opération Tempête du désert L’Essentiel est né en 1990, année internationale de l’alphabétisation. Car ce journal mensuel, nouveau venu dans la mare aux canards se donne pour mission d’être le lien qui rendra accessible à un public peu lecteur, une actualité trop complexe. Une mission qui, pour beaucoup, semble impossible, à tout le moins déraisonnable : « Faire un journal pour les analphabètes, c’est comme faire une radio pour des sourds », cancane- t-on. Mais le petit canard s’en moque : il se choisit fièrement comme sous-titre L’actualité simple comme bonjour ».
Et il s’attache, avec des journalistes professionnels et des formateurs d’adultes, à rendre l’actualité simple mais pas simplette, ni simpliste, en la contextualisant. A la rendre lisible aussi, en privilégiant un langage clair. Et le petit canard diffuse tous les mois ses trois mille exemplaires, essentiellement auprès d’adultes en formation à la FUNOCFormation pour l'université ouverte de Charleroi, Lire et Ecrire et dans d’autres associations.

8 septembre 2001
L’Essentiel publie, à côté de son édition papier, une partie de ses contenus sur le net encore balbutiant… A cette époque, seuls les articles européens sont diffusés via le web. Ce sont les cahiers européens.
8 septembre 2009
En 2009, L’Essentiel abandonne son édition papier pour des raisons essentiellement budgétaires.
A partir de cette date, il édite ses contenus exclusivement sur le web. Au fil du temps, il se concentre sur des cahiers thématiques.
8 septembre 2014
L’Essentiel obtient sa reconnaissance provisoire à la Fédération Wallonie- Bruxelles comme outil d’Education permanente. Il passe en première période de contrat-programme en 2017.
Il publie chaque année entre 7 et 10 cahiers thématiques, avec un accompagnement pédagogique… Le site journalessentiel.be se développe…
8 septembre 2020
L’Essentiel a 30 ans tout pile. Le coronavirus bouleverse le monde. On est en pleine pandémie.
Pas vraiment le moment ni le cœur à
faire la fête. L’Essentiel est privé, comme beaucoup, de fête d’anniversaire. Mais il attend son heure… et se met à rêver d’un livre et d’une fête quand tout ce chaos sera derrière…
Mais le chaos dure et voilà que L’Essentiel a 32 ans. A-t-il beaucoup changé depuis ses débuts ? Longtemps journal papier, il est aujourd’hui uniquement publié en ligne.
Aujourd’hui, journal en ligne reconnu par l’Education permanente, il compte environ 15 000 visiteurs uniques par mois. Mais il continue à rendre accessibles à tous, des contenus complexes. A rendre lisibles des informations compliquées. A proposer des exercices en ligne et des animations. Et il continue à ramener dans la sphère de l’écrit, un public qui en est traditionnellement exclu.
L’Essentiel aujourd’hui vous invite à feuilleter l’album de ses plus de 30 années d’existence et donc d’actualité et d’information vue par L’Essentiel. Et à travers ses Unes, ses articles, ses dessins, ses pages web, autour d’évènements de la grande Histoire, L’Essentiel partage aussi avec vous son histoire.
Une histoire faite de liens avec des formateurs et formatrices d’adultes, des journalistes, avec celles et ceux qui militent pour une plus grande lisibilité des textes destinés au grand public et avec bien d’autres. L’Essentiel, c’est une histoire où l’humour est toujours un précieux allié. C’est l’histoire d’un canard toujours et plus que jamais essentiel…
Un canard ?
Jusqu’au XIIIe siècle, le mot canard ne désignait pas l’animal que l’on connaît. C’était un surnom que l’on donnait aux gens trop bavards. Ensuite on a appelé canards les mauvais journaux, dont les journalistes sont des « bavards » qui racontent des évènements.
Ensuite, on a employé le mot canard en français familier, pour désigner tous les journaux,. Ainsi, Le Canard Enchaîné, fondé en 1915, est l’un des plus anciens journaux en France, et le plus ancien titre de presse satirique. C’est aussi un des meilleurs journaux d’investigation au monde. Ses journalistes mènent des enquêtes très pointues sur des sujets divers et ont révélé de nombreuses « affaires », notamment l’affaire Papon, l’affaire des diamants de Bokassa et l’affaire Fillon.
Le slogan du Canard est « La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas », Sa devise, inventée par H.-P. Gassier en 1915, est : « Tu auras mes plumes, tu n’auras pas ma peau ».