mercredi 3 juillet 2024

L’ESSENTIEL L’information simple comme bonjour

Pouvoir se loger

Dans le logement, comme dans les autres objectifs de lutte contre la pauvreté, le Plan veut nouer un vrai dialogue avec les personnes précarisées. De même avec les associations qui encadrent ces personnes. Solidarités Nouvelles est une de ces associations.

Solidarités Nouvelles est une ASBL qui, depuis de nombreuses années, à Charleroi, n’hésite pas à entreprendre des actions spectaculaires pour dénoncer les problèmes de logement: manifestations suite à des expulsions trop rapides, tentes sur les quais de Sambre avec les SDF, … Mais Solidarités Nouvelles, ce n’est pas que cela.

Informer, former, agir. Voilà sans doute les verbes qui traduisent le mieux le travail de Solidarités Nouvelles. Cette association défend le droit au logement pour tous. Au départ, Solidarités Nouvelles défendait les locataires du logement social. Peu à peu, l’ASBL a étendu son action aux locataires du logement privé, aux personnes sans-abri, à ceux qui vivent toute l’année dans des campings, … Solidarités Nouvelles organise des permanences pour informer les locataires.

Sortir de l’isolement

Solidarités Nouvelles veut aussi que la personne qu’elle informe et aide, aille plus loin. Solidarités Nouvelles n’est pas un bureau d’informations de plus. Car l’association constate que les personnes précarisées peuvent être de simples consommateurs de services sociaux. Pour Solidarités Nouvelles, il faut prendre son sort en main, être acteur. Etre aidé, c’est bien. S’organiser ensemble pour défendre le droit au logement pour tous, c’est mieux. Pas facile évidemment pour des personnes qui ont de graves problèmes de logement. Car en plus des problèmes matériels, la personne précarisée vit aussi l’isolement. Pour en sortir, il faut parler. C’est aussi ce que propose Solidarités Nouvelles.

Parler

Avec informer, former et agir, parler est un verbe qui traduit également le travail de l’association. L’ASBL donne la parole aux personnes qui ont un problème de logement. Elle organise des groupes d’échanges. Pour donner encore plus de force et de richesse à cette parole, Solidarités Nouvelles travaille en réseau et en partenariat avec de nombreuses associations : le Front commun SDF Bruxelles-Flandre-Wallonie, les Relais sociaux des pays de Charleroi et de Liège, le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, le Rassemblement fédéral pour le droit à l’habitat, le Droit au logement de Lille (DAL), des militants du droit au logement du Brésil, …

Grâce à ces partenariats, Solidarités Nouvelles porte ailleurs la parole de locataires précarisés. Mais elle ne s’éloigne pas de Charleroi. Dans cette ville, l’ASBL participe à une médiation du logement pour des petites dettes de locataires. Elle y rencontre le Syndicat national des propriétaires de la Région de Charleroi.
Propriétaires, locataires deviennent ainsi des partenaires sociaux, comme dans le monde du travail où il y a les patrons et les syndicats. Solidarités Nouvelles est en quelque sorte un syndicat. Un syndicat qui rend la parole aux locataires précarisés et qui redonne à cette parole du pouvoir.

3 Responses

  1. Pensez-vous réellement que le PS, qui par tradition est censé s’occuper des plus démunis, ait véritablement oeuvré à l’amélioration des conditions de vie des personnes dont vous vous occupez?

    Ne pensez-vous pas qu’il est maintenant devenu urgent de créer une « nouvelle gouvernance » avec des personnes qui désirent vraiment que les choses changent…bref de créer un nouveau parti qui serait constitué par les citoyens, pour les citoyens, et plus par des « politiques » qui nous promettent de « tout faire pour nous », la main sur le coeur la larme à l’oeil, et qui, en fait, ne veulent défendre que des mandats grassement payés et assurer à « leur descendance » unmême parcours de vie de rêve?

  2. Ce que dit Stella est juste mais utopique ! Que sont les  » politiques  » actuels au départ ? A part quelques fils de …, ce sont des citoyens qui sont devenus, pouvoir aidant, des  » politiques  » complètement déconnectés de la vie réelle ( voir Anne-Marie Lizin ! ) Que deviendront les  » citoyens  » lorsqu’ils seront élus ? Des  » politiques  » tout aussi tracassés de placer leurs ouailles aux meilleures places ! C’est l’histoire du chien qui court après sa queue !

  3. Bonjour

    Je vis dans une cité a appartement « sociale », je ne sais pas si elles sont toute pareil mais celle ou je vis devrait être condamné pour escroquerie; j’explique, en arrivant j’étais sdf donc bien obliger de le prendre cet appart,
    le loyer était a 320euro 4 à 5 mois plus tard il passe a 340 et dedans je me dis OUF!! le chauffage est compris !! 85euro: je précise je vis seul et je ne fais fonctionner qu’un seul radiateur mais alors ma surprise en fin d’année + de 1000euro donc si je compte bien je payes 85euro par mois plus 1000euro par année donc 2020euro par an cela fais 168 et des poussière par mois rien que pour le chauffage pour une personne seule en sachant que les chauffage ne fonctionnent que 6 mois par an??!!! je voudrais bien savoir ou se trouve le sociale? Ce qui me révulse c’est que c’est gens savent bien a qui s’attaquer nous sommes pour la plupart des gens précarisé et condamné a payer cela car sinon, c’est la justice et puis l’expulsion et plus ont est pauvre au plus on a peur des actes de justice, les moyens ne sont pas les mêmes pour tous car mon prodéo confronté a maître Duchnock et bien souvent maître avec  » S  » je vous laisse deviner le résultat de ce procès.
    Je me suis battu pour sortir de la rue cela a duré 2ans 1/2 et si cela continue je me vois y retourner, je vous le demande quand aurais je droit a un logement décent, simple et honnête ou je pourrait finir ma vie de solitaire, c’est la question que je me pose tout les jours, avec cette peur de finir par mourir dans la rue

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

À propos

Par son existence même, le site de l’Essentiel mène des actions pour encourager la lisibilité des textes écrits. Les articles du site www. journal-essentiel.be sont écrits dans un langage accessible à tous, quelque soit son niveau de lecture de départ. Et les mots incontournables sont expliqués dans un glossaire qui accompagne l’article. Mais le site s’inscrit aussi dans un combat plus large.

Articles récents
230_une
Une pauvreté qui ne recule pas
Finir le mois ? Pas si simple, même chez nous
Titres-services et travailleurs «fragiles»
Newsletter

Restez informé, inscrivez-vous à notre newsletter, c’est gratuit et utile !

Nous suivre